Yukihiro's poesy...

Petite fille

Petite fille tu souriais
Et même, tu chantais!
Tu voyais la vie en rose,
Tu la trouvais douce comme de la prose.

Gaiement tu courais dans les champs
Joyeusement tu jouais comme une enfant
Ce sourire qui illuminait ton visage
Éclairait même ceux des vieux sages

Mais tu as fini par trébucher
Doucement ton corps est tombé
Tes genoux furent écorchés
Et ton petit coeur brisé

Jamais tu ne pu te relever
Cette chute t'avait brisée
Tes yeux si bleus
Étaient devenus vitreux

Petite fille tu symbolisait l'espoir
Tu voulais repeindre nos vies si noires
Mais la vie a brisé tes ailes
Peut être étais-tu trop belle?

Sur ta tombe est gravé
"Petit ange tu nous a quitté"
Les vieux sages ne sourient plus
Depuis que vivante tu n'es plus.

Ce paysage

Je voulais peindre un beau paysage
Juste pour voir un sourire sur ton visage
J'ai pris de belles couleurs vives
J'ai commencé à tracer une jolie rive

Seulement je n'ai pu aller plus loin
Le noir s'est invité dans chaque recoin
Mes tons se sont assombris
Même le soleil est devenu aigri

A croire que je ne peux rien faire de plus
Que de vieux et tristes petits arbustes
Mon crayon ne trace que des courbes incertaines
Mes pinceaux colorent une nature lointaine

Pardonne-moi de n'avoir pu réaliser
Une dessin emplie d'une douce beauté
Je n'ai réussi qu'a représenter
La dure réalité

Comme tous les soirs…

Il est rentré comme tous les soirs,
Il avait trop bu comme tous les soirs,
Il s'est approché d'elle comme tous les soirs,
Il l'a frappé comme tous les soirs

Elle a peur de parler
Il n'a pas honte de la maltraiter
La victime paye
Le bourreau s'éveille

Il s'est défoulé comme tous les soirs,
Il n'était pas gêné comme tous les soirs,
Il a pris la bouteille comme tous les soirs,
Il l'a frappé comme tous les soirs

Elle a peur de parler
Il n'a pas honte de la maltraiter
La victime paye
Le bourreau s'éveille

Mais cette fois elle a crié,
Elle a voulu briser,
Le cercle vicieux qui l'emprisonné
Mais il était furieux
Il a tapé encore plus fort
Que tous les autres soirs

Elle a eu peur de parler
Il n'a pas eu honte de la maltraiter
La victime a payé
Le bourreau c'est éveillé

Elle ne s'est pas relevée pas comme tous les soirs
Elle est resté étendue sur le sol pas comme tous les soirs
Elle a saigné plus que tous les soirs
Il s'est écrié

"Le punching-ball est fatigué,
Il a pris sa retraite."

Yukihiro’s Pain

Encore une fois on a brisé mes ailes
Elles se sont fracassées violement
Je suis retombé dans le monde réel
Je n’ai plus aucune chance de retrouver le ciel

Mes rêves sont partis
Avec elles ils m’ont quitté
Je voulais une vie ensoleillée
Mais elle sera grise et sans intérêt
A quoi bon continuer ?

Seulement partir est un acte lâche
Je ne peux me résoudre à cette tâche
Il m’est impossible de vivre
Je ne peux que survivre

Mais il me faut tout évacuer
Cette douleur trop longtemps accumulée
Ces pleurs que j’ai tant refoulés
Ces larmes que personnes n’a jamais essuyées

Je ne peux les faire sortir ainsi
Il me faut cette lame qui représente mon répit
Et tout simplement regarder
Ces perles de sang couler.

C’est fini…

J’ai coupé ma peau
Tu as cassé mes os
J’ai pris peur
Tu as brisé mon cœur

Je te croyais mon sauveur
Mon âme a compris l’erreur
Je souffre en silence
J’ai quitté la danse

Tu t’es excusé milles fois
Mais je ne croyais plus en toi
Tu as voulu me reconquérir
Je t’ai demandé de partir

Tu m’as tourné le dos
Sur mes joues coulait de l’eau
Tu es partit ce soir
Ainsi se finit notre histoire.

Derniers mots…

Mon cœur est brisé,
Mes larmes ne cessent de couler,
Il est temps pour moi de partir,
Je veux cesser de souffrir.

Je t’écris ici un dernier adieu,
Je ne veux plus voir de larmes dans tes yeux,
Je te confie ceux que j’aime,
Protège les de toute peine.

La vie commence à me quitter,
Je laisse la mort m’envahir,
Je pousse un dernier soupir,
J’ai finit par te laisser…

La promesse de l'aube

On était assis sur ce banc,
Tu te souviens de ce matin,
Tu m'as regardé un instant
Pour me parler de nos liens

Le soleil qui se levait à l'horizon
Fut témoin de cette douce union
De nos coeurs qui se sont assemblés
Pour ne former qu'un corps entrelacé

La promesse d'un coeur amoureux
Le rêve d'une vie à deux
L'espoir d'un renouveau
L'envie de tirer le rideau

Le rideau final
De voir tout s'arrêter
Sur ce moment idéal
Ne plus laisser le temps s'écouler

Mais les heures finissent par passer
La passion par s'épuiser
Cette belle promesse fut brisée
Ce jour là, même le ciel en a pleuré

Tien juste pour toi ma jolie voila un de mes poèmes

Vampire

J'ai caressé la soie, pleuré sur l'émeri,
J'ai flairé la nature, succombé aux encens,
Souri aux pleines chairs ou aux fines enfants,
Goûté des peaux d'ivoire ou tannées et brunies
Mes lèvres ont fait le tour de centaines de gorges
De longs et doux soupirs, ma mémoire regorge.
Mes mains ont possédé tant de corps, apeurés,
Réticents, furieux, enfin abandonnés,
Qu'il me faudrait au moins mille autres éternités
Pour couvrir le papier de mes nuits sans journées.
Il y a eu des cris, il y eut des plaisirs,
Des chairs laissées sans vie, d'autres emplies de désir
J'ai traîné sous la Lune mes contradictions
Ai fait craindre mon ombre, ai fait fuir à mon nom,
J'ai hanté les esprits des vierges romantiques,
Arrosé leurs prières de souffles oniriques.
J'ai traîné sous la Lune mes pensées errantes,
Allumé des brasiers de gorges incandescentes,
Sans le moindre remord, la moindre hésitation
J'ai fait craindre mon ombre et fait fuir à mon nom...